F.A.I.L (Fonce Avance Invincible Loser)
F.A.I.L (Fonce Avance Invincible Loser) au théâtre de la Coupe d’Or de Rochefort, scène conventionnée art enfance, jeunesse.
« Le metteur en scène Jonathan Salmon parie sur l’échec et gagne la partie. »
F.A.I.L (Fonce Avance Invincible Loser) – Un théâtre itinérant au plus près des jeunes | La Croix
« Leur enseignante, emballée par ce spectacle « qui donne de l’espoir », témoigne « se battre au quotidien contre l’image négative que [ses élèves] ont d’eux-mêmes. »
F.A.I.L (Fonce Avance Invincible Loser) – Festival d’Avignon| La Marseillaise
« Une structure quasi magique, technologique et astucieuse, poétique et sophistiquée. »
Les Tréteaux de France présentent un spectacle-jeu immersif et interactif où qui perd gagne – Festival d’Avignon| La Terrasse
« Pétillant, imaginatif, rebondissant sur les réactions des spectateurs qui lui font face, ce « maître du jeu » plein d’entrain fait de la création innovante qu’il interprète une surprenante réussite. »
F.A.I.L au Totem : A vous de jouer ! – Festival d’Avignon| Vaucluse Matin
« Bien mené, original, on plonge dans une histoire haletante. C’est captivant à tous les âges ! »
F.A.I.L : Le public entre en scène à Avignon ! – Festival d’Avignon| L’Humanité
« Coup de coeur du Off »
Revanche
« Signé Marjorie Fabre, Revanche relève de la tranche de vie et du conte initiatique sur l’action collective, la fin et les moyens. Une vraie fable politique. »
Michel Flandrin – Les sorties de Michel Flandrin
« Marjorie Fabre, à l’aide d’une intrigue bien ficelée et à suspense, décortique avec talent et justesse les mécanismes de pouvoir dans un groupe et propose des pistes de réflexion pour tenter de combattre le fléau de l’exclusion. »
Nicolas Arnstam – Profession spectacle – 28 Juil, 2022
Enfance Majuscule – 23 Mai 2019
Revanche
« Il existe peu de textes de théâtre qui puisse être joué par un groupe important de collégiens. Écrit par Marjorie Fabre aux éditions Koïné, ce texte a sa place dans tous les collèges et avant de le faire jouer aux élèves, les équipes devraient l’utiliser pour mieux comprendre ce qui se passe entre les élèves et qu’ils ne comprennent pas toujours et surtout pour mettre en place des stratégies de prévention. »
JOURNAL LA PROVENCE – MARDI 26/07/2022 à 15H52
Festival Off – « Revanche »: revigorant
Haro sur les harceleurs. Unissons-nous boucs émissaires, persécutés et malmenés. Brisons la loi du silence et renversons les rôles… C’est le message de Tom qui ne supporte plus que des élèves imposent leur loi au collège. C’est ainsi qu’il va lever une petite troupe, pour changer la donne, le groupe « Revanche ».
Pour cette cinquième création de la cie marseillaise, 7e ciel, Marjorie Fabre a recueilli la parole d’adolescents. Paroles de dominés, de dominants, d’autant plus incisives, expéditives et destructrices qu’elles se répandent à la vitesse de l’éclair dans le paysage numérique. Marjorie Fabre interroge sur comment mettre fin à la spirale de la violence, comment on quitte sa peau de victime pour l’habit de vengeur.
La mise en scène de Marie Provence est tout en énergie chorégraphiée, alternant les tableaux séquences. Humour et musique donnent le tempo.
Les cinq comédiens (3 garçons et deux filles) qui incarnent 19 personnages exultent avec force leur rage, leurs pulsions, chutant pour mieux se relever et se révéler. Pour, à l’unisson, tendre vers la liberté retrouvée.
Par Ch.M.
Profession spectacle – 28 Juil, 2022 –
“REVANCHE” : SPECTACLE EN MOUVEMENT POUR TRAITER DU HARCÈLEMENT SCOLAIRE
Marie Provence s’empare du texte de Marjorie Fabre (prix ARTCENA 2019) pour offrir un spectacle physique et joyeux, qui donne une grande liberté à un groupe de comédiens investis et sensationnels.
Les cinq comédiens, qui sont déjà dans les gradins à l’entrée du public, introduisent le spectacle sous forme de discussion avec les spectateurs, mis à contribution sur le thème « dominants-dominés » pour partager leurs souvenirs. Les anecdotes s’enchaînent sur lesquelles le quintet rebondit pour évoquer le mécanisme de mise à l’écart et du harcèlement, tentant de trouver des solutions pour que les élèves malmenés puissent prendre confiance en eux.
C’est sur ce thème que Marjorie Fabre a écrit Revanche : cette pièce raconte l’histoire d’un petit groupe de collégiens, tous harcelés individuellement et qui se révoltent. Ils décident alors de s’unir pour former le groupe « Revanche » et se retrouvent lors de réunions secrètes durant lesquelles ils préparent ensemble des actions commando imaginatives qu’ils signent d’un «R» rouge majuscule.
À la suite des velléités de pouvoir de certains à l’intérieur de Revanche, un contre-groupe se forme : « Clan ». Dès lors, c’est l’escalade. Les deux groupes sont en concurrence. Mais ne pas être dans un groupe peut également susciter un sentiment de révolte… Le clash est inévitable et la situation amène la direction à prendre enfin connaissance du phénomène et à initier des actions de sensibilisations et des espaces de paroles.
Marjorie Fabre, à l’aide d’une intrigue bien ficelée et à suspense, décortique avec talent et justesse les mécanismes de pouvoir dans un groupe et propose des pistes de réflexion pour tenter de combattre le fléau de l’exclusion.
Marie Provence, la metteuse en scène de la compagnie 7e Ciel à qui l’on doit, il y a quelques années, une interprétation très réussie de Pacamambo de Wajdi Mouawad, en livre une version dynamique et ludique qui emprunte aux arts urbains (graff, rap, hip-hop…) et à l’improvisation.
Les séquences s’enchaînent, inégales, mais la fraîcheur et l’audace des formidables comédiens (Audrey Lopez, Florine Mullard, Samuel Diot, Léopold Pélagie et Quentin Wasnier-Launois) donnent toujours de l’intérêt à ces scènes souvent très drôles, portées par un jeu très physique.
Une dizaine de blocs d’un mètre de hauteur sont assemblés à loisir pour construire de multiples espaces et une création sonore, jouée en direct par Léopold Pélagie, rapproche encore plus le projet de la performance. Le spectacle réussit finalement son but : interpeller sur l’exclusion scolaire.
Publié par Nicolas Arnstam
Les sorties de Michel Flandrin
On entre dans le théâtre comme dans une cour de collège. S’ensuivent des échanges scène-salle autour de l’humiliation, le harcèlement. De toute évidence un Clan sévit dans l’établissement. Mais souffre douleurs et boucs émissaires fondent Revanche, un groupe qui dans son nom puise sa vocation.
Dans les classes et les couloirs, s’insinuent alors un vent de révolte, porteur d’une atmosphère plus respirable, presque joyeuse. Mais de nouveaux nuages s’accumulent lorsque parmi les insurgés, certains versent dans un pragmatisme plus vengeur que revanchard.
Après les EPHAD dans Les Belles de nuit, Marie Provence se penche sur un nouveau lieu lié à un stade de l’existence. Signé Marjorie Fabre, Revanche relève de la tranche de vie et du conte initiatique sur l’action collective, la fin et les moyens. Une vraie fable politique.
Comme toujours chez la metteure en scène, pensées et émotions passent par l’engagement et le corps des acteurs. Dans une spirale d’éclats, de slams, de SMS et autres activités connectées, dont l’instantanéité est restituées au plateau dans une réjouissante invention, les (très) jeunes interprètes, épaulés pour l’occasion par un chorégraphe, ne se ménagent guère. Le rythme est vif, parfois musclé mais sans débordement complaisant.
Focalisée sur l’adolescence, la proposition ne laissent pas les adultes indifférents. Peut être parce que tout au long de l’histoire, les parents sont hors champ… voire absents.
Michel Flandrin
Range ton coeur et mange ta soupe
Spectatif – 07 juin 2022
RANGE TON COEUR ET MANGE TA SOUPE [au festival Mises en capsule du Théâtre Lepic]
De Marjorie Fabre. Mise en scène de Chiara Breci.
L’écriture de cette capsule est très intéressante par son parti-pris réussi de jeux permanents avec la fiction. Tout le long, le fil narratif est troublé par les injonctions des didascalies qui se mêlent aux répliques, par des retours en arrière et des reprises.
Une très adroite façon de montrer l’incommunicabilité entre parents et enfants devenus adultes, de souligner le chemin trop souvent parsemé d’embûches pour parler de la différence, des oppositions entre l’attente des uns et la volonté des autres.
Cette traversée imaginaire de la réalité supposée captive l’attention par son originalité. La mise en scène épurée et stylisée convient parfaitement au récit. Le jeu des comédiens tient le fil narratif de bout en bout avec habileté et fluidité. Une capsule qu’on aimerait beaucoup voir développée.
Frédéric Perez, membre du syndicat professionnel de la critique de théâtre, de musique et de danse.
Théâtre actu – Le site de l’actualité théâtrale –
« RANGE TON COEUR ET MANGE TA SOUPE » de Marjorie Fabre, Famille ! Je v…voudrais vous aimer.
Coups de cœurJean-Pierre Thiercelin 15 janvier 2023
« Famille, je vous hais ! », à la manière de Gide, « Famille, je vous aime ! », ou « Famille, laissez-moi respirer ! »…. La seule certitude est que dans ce domaine rien n’est jamais simple. L’éventail est large et les déclinaisons infinies, entre harmonie rêvée et cauchemar intégral. La réussite de Marjorie Fabre est d’avoir su désigner d’un doigt, apparemment innocent, un point où l’on sait que le bât blesse et de l’avoir sublimé en une pièce de théâtre jubilatoire.
Range ton cœur et mange ta soupe débute par un repas où un couple décide de réunir les belles-familles afin qu’elles se rencontrent une première fois (vaste programme !). C’est, pour ce couple, le début d’un parcours du combattant. Tenter, à la fois, de se construire et de s’émanciper, tout en rêvant de mariage, quitte à mettre la main dans un engrenage infernal.
Situation bien connue, et à hauts risques, que l’humanité se croit pourtant obligée de reproduire, avec toutes les variantes possibles, de génération en génération… Et c’est justement ces variantes que Marjorie Fabre arrive à exploiter, à l’infini, pour notre plus grand bonheur, parfaitement relayée par la mise en scène de Chiara Breci qui a su s’emparer du matériau/texte en s’engouffrant dans toutes les possibilités que lui offrait l’écriture.
En effet, l’autrice ne nomme pas les personnages des deux candidats au mariage. Ils sont juste désignés par les lettres A et B. Par contre, elle souhaite l’utilisation des disdascalies, qu’elle considère comme partie intégrante de l’écriture. À partir de là, la mise en scène peut se jouer de la contrainte pour en faire un espace de liberté, ce que réussit fort bien Chiara Breci. Elle propose donc que les mariés soient deux hommes, entourés de deux familles traditionnelles (père, mère, sœur, frère). Sous les yeux des spectateurs, ils vont devenir à la fois acteurs, héros et victimes, mais aussi metteurs en scène, de leur destinée. À la fois hors du jeu et au cœur du jeu.
Ainsi, dès la première minute du spectacle, tel un Monsieur Loyal bicéphale, ils annoncent les personnages (quitte à les renvoyer ou les rappeler), à la manière des entrées de clowns, déclenchant, comme au cirque, les rires d’un public ravi de se saisir des règles qui lui sont proposées. Les membres de la famille deviennent alors les pièces d’un échiquier imaginaire que l’on déplace et dont on se joue à volonté. Chaque famille ayant sa couleur ; d’un côté les bleus, de l’autre, les rouges.
Si la complicité du spectateur est aussi immédiate, c’est que lui aussi, finalement, il est de la famille ; et qu’il se retrouve en terrain de connaissance au gré de situations, expressions, rites, et rituels déjà vécus ou entendus. Ou qu’il a tenté de déchiffrer sur les photos de mariage jaunies, sépia ou en couleur, selon l’époque, et dont Chiara Breci dit s’être inspirée et dont on devine, enfouies sous le lisse de circonstance de chaque visage, les frustrations, déceptions ou rancœurs… Et toute la réussite de l’écriture et de la mise en scène tiennent dans ces fragments de vies sublimés et pulvérisés par l’humour, le rire et le plaisir du jeu. Plaisir du jeu d’une distribution qui ne se ménage pas, soutenant ainsi le rythme sans faille du spectacle.
Vidéos
Rencontre avec une passionnée de littérature
Honorée d’avoir été la première invitée de ce rendez-vous littéraire créé par la blogueuse Sonia Omatete. Entourées des livres de la librairie Le Coupe-Papier, on y parle du métier d’autrice et des chemins de l’écriture.
Interview-souvenir avec l’association ALT (Auteur Lecteur Théâtre)
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