F.A.I.L (Fonce Avance Invincible Loser)
F.A.I.L (Fonce Avance Invincible Loser) au théâtre de la Coupe d’Or de Rochefort, scène conventionnée art enfance, jeunesse.
F.A.I.L (Fonce Avance Invincible Loser) – Un théâtre itinérant au plus près des jeunes | La Croix
Revanche
« Signé Marjorie Fabre, Revanche relève de la tranche de vie et du conte initiatique sur l’action collective, la fin et les moyens. Une vraie fable politique. »
Michel Flandrin – Les sorties de Michel Flandrin
« Marjorie Fabre, à l’aide d’une intrigue bien ficelée et à suspense, décortique avec talent et justesse les mécanismes de pouvoir dans un groupe et propose des pistes de réflexion pour tenter de combattre le fléau de l’exclusion. »
Nicolas Arnstam – Profession spectacle – 28 Juil, 2022
Enfance Majuscule – 23 Mai 2019
Revanche
« Il existe peu de textes de théâtre qui puisse être joué par un groupe important de collégiens. Écrit par Marjorie Fabre aux éditions Koïné, ce texte a sa place dans tous les collèges et avant de le faire jouer aux élèves, les équipes devraient l’utiliser pour mieux comprendre ce qui se passe entre les élèves et qu’ils ne comprennent pas toujours et surtout pour mettre en place des stratégies de prévention. »
JOURNAL LA PROVENCE – MARDI 26/07/2022 à 15H52
Festival Off – « Revanche »: revigorant
Haro sur les harceleurs. Unissons-nous boucs émissaires, persécutés et malmenés. Brisons la loi du silence et renversons les rôles… C’est le message de Tom qui ne supporte plus que des élèves imposent leur loi au collège. C’est ainsi qu’il va lever une petite troupe, pour changer la donne, le groupe « Revanche ».
Pour cette cinquième création de la cie marseillaise, 7e ciel, Marjorie Fabre a recueilli la parole d’adolescents. Paroles de dominés, de dominants, d’autant plus incisives, expéditives et destructrices qu’elles se répandent à la vitesse de l’éclair dans le paysage numérique. Marjorie Fabre interroge sur comment mettre fin à la spirale de la violence, comment on quitte sa peau de victime pour l’habit de vengeur.
La mise en scène de Marie Provence est tout en énergie chorégraphiée, alternant les tableaux séquences. Humour et musique donnent le tempo.
Les cinq comédiens (3 garçons et deux filles) qui incarnent 19 personnages exultent avec force leur rage, leurs pulsions, chutant pour mieux se relever et se révéler. Pour, à l’unisson, tendre vers la liberté retrouvée.
Par Ch.M.
Profession spectacle – 28 Juil, 2022 –
“REVANCHE” : SPECTACLE EN MOUVEMENT POUR TRAITER DU HARCÈLEMENT SCOLAIRE
Marie Provence s’empare du texte de Marjorie Fabre (prix ARTCENA 2019) pour offrir un spectacle physique et joyeux, qui donne une grande liberté à un groupe de comédiens investis et sensationnels.
Les cinq comédiens, qui sont déjà dans les gradins à l’entrée du public, introduisent le spectacle sous forme de discussion avec les spectateurs, mis à contribution sur le thème « dominants-dominés » pour partager leurs souvenirs. Les anecdotes s’enchaînent sur lesquelles le quintet rebondit pour évoquer le mécanisme de mise à l’écart et du harcèlement, tentant de trouver des solutions pour que les élèves malmenés puissent prendre confiance en eux.
C’est sur ce thème que Marjorie Fabre a écrit Revanche : cette pièce raconte l’histoire d’un petit groupe de collégiens, tous harcelés individuellement et qui se révoltent. Ils décident alors de s’unir pour former le groupe « Revanche » et se retrouvent lors de réunions secrètes durant lesquelles ils préparent ensemble des actions commando imaginatives qu’ils signent d’un «R» rouge majuscule.
À la suite des velléités de pouvoir de certains à l’intérieur de Revanche, un contre-groupe se forme : « Clan ». Dès lors, c’est l’escalade. Les deux groupes sont en concurrence. Mais ne pas être dans un groupe peut également susciter un sentiment de révolte… Le clash est inévitable et la situation amène la direction à prendre enfin connaissance du phénomène et à initier des actions de sensibilisations et des espaces de paroles.
Marjorie Fabre, à l’aide d’une intrigue bien ficelée et à suspense, décortique avec talent et justesse les mécanismes de pouvoir dans un groupe et propose des pistes de réflexion pour tenter de combattre le fléau de l’exclusion.
Marie Provence, la metteuse en scène de la compagnie 7e Ciel à qui l’on doit, il y a quelques années, une interprétation très réussie de Pacamambo de Wajdi Mouawad, en livre une version dynamique et ludique qui emprunte aux arts urbains (graff, rap, hip-hop…) et à l’improvisation.
Les séquences s’enchaînent, inégales, mais la fraîcheur et l’audace des formidables comédiens (Audrey Lopez, Florine Mullard, Samuel Diot, Léopold Pélagie et Quentin Wasnier-Launois) donnent toujours de l’intérêt à ces scènes souvent très drôles, portées par un jeu très physique.
Une dizaine de blocs d’un mètre de hauteur sont assemblés à loisir pour construire de multiples espaces et une création sonore, jouée en direct par Léopold Pélagie, rapproche encore plus le projet de la performance. Le spectacle réussit finalement son but : interpeller sur l’exclusion scolaire.
Publié par Nicolas Arnstam
Les sorties de Michel Flandrin
On entre dans le théâtre comme dans une cour de collège. S’ensuivent des échanges scène-salle autour de l’humiliation, le harcèlement. De toute évidence un Clan sévit dans l’établissement. Mais souffre douleurs et boucs émissaires fondent Revanche, un groupe qui dans son nom puise sa vocation.
Dans les classes et les couloirs, s’insinuent alors un vent de révolte, porteur d’une atmosphère plus respirable, presque joyeuse. Mais de nouveaux nuages s’accumulent lorsque parmi les insurgés, certains versent dans un pragmatisme plus vengeur que revanchard.
Après les EPHAD dans Les Belles de nuit, Marie Provence se penche sur un nouveau lieu lié à un stade de l’existence. Signé Marjorie Fabre, Revanche relève de la tranche de vie et du conte initiatique sur l’action collective, la fin et les moyens. Une vraie fable politique.
Comme toujours chez la metteure en scène, pensées et émotions passent par l’engagement et le corps des acteurs. Dans une spirale d’éclats, de slams, de SMS et autres activités connectées, dont l’instantanéité est restituées au plateau dans une réjouissante invention, les (très) jeunes interprètes, épaulés pour l’occasion par un chorégraphe, ne se ménagent guère. Le rythme est vif, parfois musclé mais sans débordement complaisant.
Focalisée sur l’adolescence, la proposition ne laissent pas les adultes indifférents. Peut être parce que tout au long de l’histoire, les parents sont hors champ… voire absents.
Michel Flandrin
Revanche
« Signé Marjorie Fabre, Revanche relève de la tranche de vie et du conte initiatique sur l’action collective, la fin et les moyens. Une vraie fable politique. »
Michel Flandrin – Les sorties de Michel Flandrin
« Marjorie Fabre, à l’aide d’une intrigue bien ficelée et à suspense, décortique avec talent et justesse les mécanismes de pouvoir dans un groupe et propose des pistes de réflexion pour tenter de combattre le fléau de l’exclusion. »
Nicolas Arnstam – Profession spectacle – 28 Juil, 2022
Enfance Majuscule – 23 Mai 2019
Revanche
« Il existe peu de textes de théâtre qui puisse être joué par un groupe important de collégiens. Écrit par Marjorie Fabre aux éditions Koïné, ce texte a sa place dans tous les collèges et avant de le faire jouer aux élèves, les équipes devraient l’utiliser pour mieux comprendre ce qui se passe entre les élèves et qu’ils ne comprennent pas toujours et surtout pour mettre en place des stratégies de prévention. »
JOURNAL LA PROVENCE – MARDI 26/07/2022 à 15H52
Festival Off – « Revanche »: revigorant
Haro sur les harceleurs. Unissons-nous boucs émissaires, persécutés et malmenés. Brisons la loi du silence et renversons les rôles… C’est le message de Tom qui ne supporte plus que des élèves imposent leur loi au collège. C’est ainsi qu’il va lever une petite troupe, pour changer la donne, le groupe « Revanche ».
Pour cette cinquième création de la cie marseillaise, 7e ciel, Marjorie Fabre a recueilli la parole d’adolescents. Paroles de dominés, de dominants, d’autant plus incisives, expéditives et destructrices qu’elles se répandent à la vitesse de l’éclair dans le paysage numérique. Marjorie Fabre interroge sur comment mettre fin à la spirale de la violence, comment on quitte sa peau de victime pour l’habit de vengeur.
La mise en scène de Marie Provence est tout en énergie chorégraphiée, alternant les tableaux séquences. Humour et musique donnent le tempo.
Les cinq comédiens (3 garçons et deux filles) qui incarnent 19 personnages exultent avec force leur rage, leurs pulsions, chutant pour mieux se relever et se révéler. Pour, à l’unisson, tendre vers la liberté retrouvée.
Par Ch.M.
Profession spectacle – 28 Juil, 2022 –
“REVANCHE” : SPECTACLE EN MOUVEMENT POUR TRAITER DU HARCÈLEMENT SCOLAIRE
Marie Provence s’empare du texte de Marjorie Fabre (prix ARTCENA 2019) pour offrir un spectacle physique et joyeux, qui donne une grande liberté à un groupe de comédiens investis et sensationnels.
Les cinq comédiens, qui sont déjà dans les gradins à l’entrée du public, introduisent le spectacle sous forme de discussion avec les spectateurs, mis à contribution sur le thème « dominants-dominés » pour partager leurs souvenirs. Les anecdotes s’enchaînent sur lesquelles le quintet rebondit pour évoquer le mécanisme de mise à l’écart et du harcèlement, tentant de trouver des solutions pour que les élèves malmenés puissent prendre confiance en eux.
C’est sur ce thème que Marjorie Fabre a écrit Revanche : cette pièce raconte l’histoire d’un petit groupe de collégiens, tous harcelés individuellement et qui se révoltent. Ils décident alors de s’unir pour former le groupe « Revanche » et se retrouvent lors de réunions secrètes durant lesquelles ils préparent ensemble des actions commando imaginatives qu’ils signent d’un «R» rouge majuscule.
À la suite des velléités de pouvoir de certains à l’intérieur de Revanche, un contre-groupe se forme : « Clan ». Dès lors, c’est l’escalade. Les deux groupes sont en concurrence. Mais ne pas être dans un groupe peut également susciter un sentiment de révolte… Le clash est inévitable et la situation amène la direction à prendre enfin connaissance du phénomène et à initier des actions de sensibilisations et des espaces de paroles.
Marjorie Fabre, à l’aide d’une intrigue bien ficelée et à suspense, décortique avec talent et justesse les mécanismes de pouvoir dans un groupe et propose des pistes de réflexion pour tenter de combattre le fléau de l’exclusion.
Marie Provence, la metteuse en scène de la compagnie 7e Ciel à qui l’on doit, il y a quelques années, une interprétation très réussie de Pacamambo de Wajdi Mouawad, en livre une version dynamique et ludique qui emprunte aux arts urbains (graff, rap, hip-hop…) et à l’improvisation.
Les séquences s’enchaînent, inégales, mais la fraîcheur et l’audace des formidables comédiens (Audrey Lopez, Florine Mullard, Samuel Diot, Léopold Pélagie et Quentin Wasnier-Launois) donnent toujours de l’intérêt à ces scènes souvent très drôles, portées par un jeu très physique.
Une dizaine de blocs d’un mètre de hauteur sont assemblés à loisir pour construire de multiples espaces et une création sonore, jouée en direct par Léopold Pélagie, rapproche encore plus le projet de la performance. Le spectacle réussit finalement son but : interpeller sur l’exclusion scolaire.
Publié par Nicolas Arnstam
Les sorties de Michel Flandrin
On entre dans le théâtre comme dans une cour de collège. S’ensuivent des échanges scène-salle autour de l’humiliation, le harcèlement. De toute évidence un Clan sévit dans l’établissement. Mais souffre douleurs et boucs émissaires fondent Revanche, un groupe qui dans son nom puise sa vocation.
Dans les classes et les couloirs, s’insinuent alors un vent de révolte, porteur d’une atmosphère plus respirable, presque joyeuse. Mais de nouveaux nuages s’accumulent lorsque parmi les insurgés, certains versent dans un pragmatisme plus vengeur que revanchard.
Après les EPHAD dans Les Belles de nuit, Marie Provence se penche sur un nouveau lieu lié à un stade de l’existence. Signé Marjorie Fabre, Revanche relève de la tranche de vie et du conte initiatique sur l’action collective, la fin et les moyens. Une vraie fable politique.
Comme toujours chez la metteure en scène, pensées et émotions passent par l’engagement et le corps des acteurs. Dans une spirale d’éclats, de slams, de SMS et autres activités connectées, dont l’instantanéité est restituées au plateau dans une réjouissante invention, les (très) jeunes interprètes, épaulés pour l’occasion par un chorégraphe, ne se ménagent guère. Le rythme est vif, parfois musclé mais sans débordement complaisant.
Focalisée sur l’adolescence, la proposition ne laissent pas les adultes indifférents. Peut être parce que tout au long de l’histoire, les parents sont hors champ… voire absents.
Michel Flandrin
Vidéos
Rencontre avec une passionnée de littérature
Honorée d’avoir été la première invitée de ce rendez-vous littéraire créé par la blogueuse Sonia Omatete. Entourées des livres de la librairie Le Coupe-Papier, on y parle du métier d’autrice et des chemins de l’écriture.
Interview-souvenir avec l’association ALT (Auteur Lecteur Théâtre)
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